COSMÉBIO, LE REPÈRE FIABLE DE LA COSMÉTIQUE BIO !


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  • 06/03/2018

En 2002, la cosmétique naturelle et bio n’est pas encadrée. Chaque marque peut à sa guise revendiquer sa naturalité et de fortes concentrations en extraits végétaux, sans aucun contrôle : un véritable greenwashing !

COSMÉBIO : UN LOGO RECONNU PAR LES CONSOMMATEURS DEPUIS 15 ANS

Pour informer et protéger les consommateurs de ces abus, une dizaine de laboratoires cosmétiques ont l’idée de créer un cahier des charges de la cosmétique naturelle et bio.

Ces acteurs souhaitent qu’il devienne un repère fiable pour faire le tri entre les différentes allégations des marques.

C’est ainsi que fut créée la charte COSMÉBIO, suivie par le cahier des charges dont le contrôle fut attribué à Ecocert, puis à Bureau Véritas.

Aujourd’hui, un nouveau cahier des charges, COSMOS, commun à plusieurs pays européens a été mis en place par l’association Cosmebio qui représente la France pour ce référentiel.

 LE LABEL COSMÉBIO

Si une marque veut apposer ce label sur ses produits, il faut qu’elle adhère à l’association Cosmébio et respecte les 3 points suivants de la labellisation :

  1. 95% minimum d’ingrédients d’origine naturelle sur le total du produit (eau et minéraux considérés comme naturels)
  2. 95% minimum d’ingrédients bio sur l’ensemble des végétaux
  3. 10% minimum d’ingrédients bio sur le total du produit (eau et minéraux considérés comme non bio car non issus du vivant)

 

Pour bien comprendre ces 3 points, il faut se poser les bonnes questions :

Quelle est la différence entre un ingrédient végétal et un ingrédient naturel ?

Un ingrédient naturel englobe les ingrédients végétaux (ex : extrait aqueux de plante, huile végétale de fruit …), les minéraux (ex : talc …), les ingrédients d’origine animale (ex : miel, gelée royale …), l’eau.

Quels sont les ingrédients pouvant être certifiés bio ?

Seuls les ingrédients végétaux et les ingrédients d’origine animale peuvent être certifiés biologiques. Les minéraux et l’eau ne peuvent pas être certifiés biologiques.

Donc le point 2 du label signifie que sur les ingrédients végétaux contenus dans la formule, 95% doivent être bio.

Exemple : dans une formule cosmétique contenant 6% d’un mélange d’huile de jojoba, d’ester végétaux et de beurre de karité, 95% de ses 6% doivent être certifiés bio.

Quelle est la quantité d’eau contenue dans un produit cosmétique ?

Une émulsion qui va donner votre soin quotidien, peut contenir 80% d’eau, qui rappelons-nous n’est pas certifiable. Le point 3 du label COSMÉBIO, qui impose 10% d’ingrédients bio sur le total de la formule, n’est donc pas si facile à obtenir !

Au-delà de la formulation, le label COSMÉBIO apporte des garanties sur les différentes étapes du cycle de vie du produit :

  • l’origine des matières premières, pour encourager un approvisionnement éthique et durable,
  • un procédé de transformation doux et non polluant,
  • la fabrication du produit fini (composition propre, emballage, stockage),
  • un étiquetage transparent et communication responsable.

 

Depuis le 1er janvier 2017, tout nouveau produit doit être certifié selon le référentiel COSMOS.

Tous les produits formulés avant le 1er janvier 2017, peuvent rester certifiés selon les référentiels Ecocert, Cosmécert ou Qualité France (Bureau Veritas) répondant à la charte COSMÉBIO.

Donc des produits avec le label COSMÉBIO et d’autres avec le label Cosmos Organic peuvent cohabiter.

 

COSMOS ORGANIC, UN RÉFÉRENTIEL EUROPÉEN POUR LES COSMÉTIQUES CERTIFIÉS BIO

Pour un label bio identique et reconnaissable destiné aux consommateurs européens, il faut penser COSMOS ORGANIC.

En effet jusqu’en 2017, date d’arrivée de COSMOS ORGANIC, chaque pays de l’Union Européenne utilisait sa charte et son référentiel.

Dans un souci de clarté pour le consommateur, a été créée COSMOS ORGANIC qui harmonise plusieurs référentiels (France, Italie, Allemagne, Angleterre).

COSMOS ORGANIC a été largement inspiré du référentiel français.

Voici les 3 points à respecter :

  1. Sur le total du produit, limitation de l’origine pétrochimique (liste d’ingrédients autorisés avec dosage maximal), ce qui revient in fine à environ 95% minimum d’ingrédients naturels
  2. 95% minimum d’ingrédients végétaux bio sur l’ensemble des ingrédients issus de l’agriculture biologique (tels que les végétaux, la cire d’abeille, le lait…)
  3. 20% minimum d’ingrédients bio sur le total du produit (10% pour les produits à rincer et minéraux – eau et minéraux considérés comme non bio car non issus du vivant)

L’évolution positive porte sur le point numéro 3, où le pourcentage d’ingrédients bio sur le total des ingrédients passe de 10 à 20% pour les produits non rincés (hors douches, shampooings, nettoyants …).