FAQ


Le Laboratoire LÉA NATURE vous informe

Retrouvez ici les réponses aux questions les plus fréquemment posées !

L’association de défense des consommateurs UFC Que choisir a publié le 20 février 2017 une liste de onze substances indésirables trouvées dans 400 produits du quotidien.

Les principales inquiétudes sont liées à la présence des perturbateurs endocriniens, substances chimiques qui peuvent interférer avec le système hormonal, provoquant des effets néfastes sur l’organisme et la fertilité.

Tous les produits de soins et d’hygiène du Laboratoire Léa Nature ( Lift’Argan, Eau Thermale Jonzac, Natessance) sont exempts des substances irritantes et perturbateurs endocriniens pointées du doigt :
1.Sodium lauryl sulfate, ammonium lauryl sulfate
2. Benzophenone-1, benzophenone-3
3. BHA
4. BHT
5. Butylparaben, propylparaben, sodium butylparaben, sodium propylparaben, potassium butylparaben, potassium propylparaben
6. Cyclopentasiloxane, cyclotetrasiloxane, cyclomethicone
7. Ethylhexyl methoxycinnamate
8. Methylisothiazolinone (MIT), methylchloroisothiazolinone (MCIT)
9. p-Phenylenediamine et composés analogues (dont le nom comprend p-Phenylenediamine)
10. Phenoxyethanol
11. Triclosan

Aujourd’hui la recherche avance pas à pas sur cette problématique et la liste des perturbateurs endocriniens s’enrichie en fonction des avancées scientifiques.

Face à cela, la position du Groupe Léa Nature est l’application du principe de précaution, à savoir suspendre toute utilisation d’un actif suspecté être un perturbateur endocrinien, avant même l’interdiction par le CSSC (Comité Scientifique Européen pour la Sécurité des Consommateurs).

L’ONG WECF a publié le 15/02 le rapport d’une enquête menée sur 341 cosmétiques pour Bébé et jeunes enfants (moins de 3 ans) commercialisés dans tous les circuits de distribution en France.

Ce rapport alerte sur la présence de trop nombreuses substances préoccupantes dans les soins pour Bébé.

Nos soins pour bébé Natessance® et Eau Thermale Jonzac® ne contiennent aucune des substances chimiques montrées du doigt dans l’étude de l’ONG WECF.

Ils ne contiennent en effet aucun des ingrédients classés à « risque élevé », « modéré » ni même « faible » et sont garantis sans : MIT/MCIT, phénoxyéthanol, parfums avec allergènes étiquetables, huiles minérales, sulfates, EDTA, nanoparticules, paraben et BHT.

Depuis la création de l’entreprise en 1993, nous nous sommes engagés contre la cruauté envers les animaux. Nos produits ne sont pas testés sur animaux. Nous avons d’ailleurs été parmi les premières entreprises à exclure toutes les matières premières ayant pu faire l’objet de tests sur animaux de nos formules, bien avant l’interdiction de 2009.

Nous exportons depuis 2012 quelques références cosmétiques sous les marques SO’BiO étic® et Lift’Argan® sur le territoire Chinois.

Or, la Chine, bien qu’elle ait interdit en 2014 les tests sur animaux sur les produits cosmétiques fabriqués localement, peut faire réaliser de façon aléatoire et non systématique, des tests sur animaux sur les produits importés et commercialisés dans des points de vente physiques dans leur pays.

Ne parvenant pas à obtenir des autorités chinoises les preuves nous permettant d’établir si nos produits aient pu faire l’objet de tests sur animaux, nous avons stoppé dès octobre 2015 toute nouvelle demande d’enregistrement, par principe de précaution, et n’enregistrerons pas de nouveau produit Léa Nature sur le marché chinois tant que nous n’obtiendrons pas de garanties formelles d’absence de tests sur animaux.

Nos produits restent disponibles en Chine via la vente en ligne qui n’implique pas d’enregistrement et garantit donc l’absence de tests sur animaux.

Les cosmétiques du Laboratoire Léa Nature ne sont pas fabriqués en Chine. Tous nos soins et nos produits d’hygiène sont fabriqués à notre siège social, près de La Rochelle. Seuls quelques produits pour lesquels nous ne disposons pas des lignes de production très spécifique, comme par exemple les eaux de toilette, sont sous-traités auprès de prestataires français ou européens.

A l’origine, cette norme vient de la volonté de mettre en place sur le plan international une référence sur la définition des produits et des ingrédients naturels et biologiques.

En effet, pour répondre à l’intérêt croissant des consommatrices envers les produits cosmétiques naturels et bio, les industriels du conventionnel ont estimé nécessaire de créer un « langage commun ».

La Norme ISO 16128 établit donc des lignes directrices relatives aux critères et aux définitions applicables aux ingrédients et produits cosmétiques biologiques et naturels.

Un Groupe de travail international, constitué de 28 pays, a d’abord été créé.  Les délégations nationales des membres de l’ISO  se sont réunies deux fois par an pour déterminer les définitions et calculs. Puis les différentes étapes du projet global ont été votés par informatique.

En France, le groupe de travail était animé par l’Association française de normalisation (l’AFNOR), représentant la France auprès de l’Organisation internationale de normalisation. À la tête de ce groupe se trouvait la Directrice des Affaires Scientifiques et Réglementaires de la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA).

La participation étant payante, les acteurs les plus modestes ne pouvaient pas être tous présents.

COSMED est venu en soutien de Cosmos, Cosmébio et ECOCERT Greenlife pour défendre les Petites et Moyennes Entreprises du secteur et trouver un accord respectant les fondamentaux et les valeurs de la cosmétique biologique et naturelle. 

Après avoir constaté que les réflexions conduisaient à la création d’une norme répondant à l’intérêt des industriels de la cosmétique conventionnelle, sans considération pour la transparence des informations remises aux consommateurs, Cosmébio a quitté le groupe.

– La définition d’un ingrédient d’origine naturelle ou dérivé naturel :
Avec une masse moléculaire d’origine non fossile supérieure à 51 % (c’est-à-dire dont l’origine naturelle est supérieure à 51%), un ingrédient est considéré d’origine naturelle. Avec cette nouvelle norme, les ingrédients dérivés du naturel peuvent inclure jusqu’à 49% de matières premières issues de la pétrochimie. 

– La définition d’un dérivé biologique ou d’un ingrédient biologique :
S’il provient en tout ou partie de matériaux issus de l’agriculture biologique, l’ingrédient est considéré comme bio.

– Le mode de calcul
o des indices de naturel et/ou de biologique des ingrédients
o du pourcentage d’ingrédients naturels ou bio d‘un produit fini, en additionnant le % de naturalité ou de l’origine biologique de chaque ingrédient au prorata de leur présence dans la formule.

Un ingrédient présent à 10% dans la formule, d’origine naturelle à 58%, entrera ainsi à 5,8% dans le calcul du % de naturalité du produit fini.

La Norme ISO 16128 n’interdit pas d’ingrédients. 

Les industriels peuvent ainsi formuler leurs soins dits « naturels » avec des matières 1ères controversées comme les Phénoxyéthanol, Benzophenone-3, parabènes, Chlorphénésine, BHA/BHT, Triclosan, Ethylhexyl methoxycinnamate, suspectés perturbateurs endocriniens.

De plus, la Norme ISO 16128 considère les silicones, au process de transformation très polluant, comme ingrédients d’origine naturelle entrant dans le calcul du pourcentage de naturalité des soins qui en contiennent.

Elle autorise également l’introduction des OGM dans le calcul des ingrédients d’origine naturelle pour les pays qui le permettent réglementairement !

Aucun pourcentage minimum de naturalité et/ou de bio n’est précisé par la Norme ISO 16128 pour pouvoir revendiquer le produit comme étant bio et/ou naturel.

En France, l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) encadre l’utilisation de l’appellation « origine naturelle » depuis de nombreuses années, en la réservant aux cosmétiques avec une composition supérieure à 95% d’ingrédients naturels.

Les cosmétiques estampillés Norme ISO 16128 ne feront l’objet d’aucune certification garantissant le respect de la norme, contrairement aux cosmétiques certifiés bio dont les sites de production sont contrôlés et les formules soumises à l’organisme de certification Ecocert.

La Norme ISO 16128 ne prévoit aucun contrôle.

Une simple attestation des fournisseurs sur le pourcentage de naturalité de chaque ingrédient sera demandée. Aucune vérification ni justification de l’achat des matériaux biologiques, de même qu’aucun contrôle des dossiers de fabrication ne seront exigés, contrairement aux produits certifiés bio. 

La notion de traçabilité des ingrédients garantissant la certification bio est absente de la Norme ISO 16128.

L’ISO 16128 ne donne aucune recommandation quant à l’étiquetage des cosmétiques.

Il sera donc possible de trouver des cosmétiques à haute concentration d’ingrédients synthétiques dans un produit qui se déclarera bio ou naturel, ce qui peut entraîner une grande confusion chez les consommateurs…

Pour pouvoir faire la différence demain entre un « vrai » et un « faux » produit naturel, il va falloir décrypter les listes INCI , savoir repérer les ingrédients synthétiques, les ingrédients avérés néfastes pour la santé ou simplement controversés.
Or tout le monde n’a pas cette connaissance, ni l’envie ni le temps de se pencher sur les formules.

Seuls les labels pourront garantir avec fiabilité la transparence et le contrôle des allégations naturelles.

Étant donnés l’incohérence de la ligne directrice, le manque de critères contraignants, le manque de transparence envers les consomamteurs, Cosmébio se positionne naturellement contre la Norme ISO 16128 telle qu’elle est formulée actuellement, et dit NON au faux bio !

La Norme ISO 16128 aurait dû aboutir à un cadre fort et précieux pour une future réglementation de la cosmétique bio et naturelle. Et ce n’est pas le cas en l’état actuel.

Cosmébio prône depuis 15 ans une cosmétique responsable et engagée pour le bien-être de son corps et de la planète. Son combat pour être entendue continue.